JOURNALISME ET RÉSEAUX SOCIAUX : UN MARIAGE DE RAISON
Gootenberg, agence conseil en gestion de réputation, publie les résultats d’une enquête exclusive portant sur l’usage des réseaux sociaux par les journalistes français.
Analysant les réponses d’un échantillon issu de l’ensemble des médias (print, web, audiovisuel)1, cette enquête cerne les relations contrastées que le journalisme entretient avec le monde parallèle des médias sociaux. Concurrence ou complémentarité, la profession hésite à choisir son camp mais elle reconnaît l’ampleur du bouleversement suscité par les réseaux – et notamment la trilogie Wikipédia – Twitter – LinkedIn.
Près de 70% des journalistes sur Twitter
Les pros de l’information font un usage intensif de l’ensemble des réseaux sociaux : Accédant à 4,6 réseaux en moyenne, ils plébiscitent clairement deux d’entre eux, consultés par plus de 2/3 des journalistes: Wikipédia (77%) et Twitter (69%). Mais LinkedIn (57%), les blogs (57%) et Facebook (54%), sont également consultés par la majorité des journalistes En dépit du buzz qu’ils peuvent susciter, les autres réseaux proposés (YouTube, Google+, Viadeo, Slideshare, Tumblr..) ne concernent qu’une fraction minoritaire de la profession. En termes d’utilité des informations, Wikipédia et Twitter sont encore en tête avec près de 2/3 des journalistes déclarant y puiser des informations qu’ils jugent – toujours ou souvent – utiles.
Mais une info prise avec précaution …
Si les journalistes recherchent de l’information sur les réseaux sociaux, ils la considèrent avec suspicion : L’information obtenue sur les réseaux est en effet jugée bien moins sûre (note de confiance de 50 sur 100) que les autres sources - contacts terrain, articles de presse ou site web de l’entreprise – dont la note de confiance moyenne est supérieure à 66.
Oui aux demandes sur Twitter et LinkedIn
Concernant les demandes de contact des entreprises sur les réseaux sociaux, les journalistes considèrent deux réseaux comme les points de contact attendus : la majorité d’entre eux sont ainsi prêts à accepter ou examiner les demandes de contact qu’ils reçoivent sur Twitter (63%) et LinkedIn (60%). A l’inverse, tous les autres réseaux, y-compris Viadeo, ne sont pas considérés comme pertinents pour y être sollicités.
Un bilan contrasté
Les journalistes reconnaissent les bénéfices des réseaux sociaux dans l’exercice de leur métier – et l’émergence de nouveaux dangers spécifiques : trois journalistes sur quatre (77%) soulignent la diversification des sources apportée par les réseaux et plus de un sur deux (56%) la simplification des recherches. Mais 79% constatent que l’usage des réseaux sociaux conduit à la multiplication des pièges. Au final, une grande majorité (70%) estime donc que les réseaux sociaux n’ont pas remplacé les anciennes méthodes.
Je t’aime, moi non plus …
Pour François Ramaget, associé-fondateur de Gootenberg, « cette enquête révèle une relation journalistes & réseaux sociaux très contrastée. Ils y vont massivement, mais ils sont très vigilants envers l’information qu’on y trouve. D’où leur parti-pris en faveur des tiers extérieurs à l’entreprise ou à la marque.
Cette suspicion envers les informations « sociales » signifie que la réputation ne peut pas se construire uniquement sur le web. Les contacts directs et les articles des média eux-mêmes demeurent des sources d’information journalistiques incontournables. En termes opérationnel, ces constats justifient l’usage de Twitter et LinkedIn comme des canaux d’approche permettant de créer un contact virtuel avec les journalistes – mais qui nécessitera d’être validé dans la réalité. »
1 190 répondants, interrogés entre le 05/07 et le 15/08/2013 – Sondage en ligne proposé à un échantillon de journalistes recensés par la base horsantenne.com
A propos de Gootenberg
Gootenberg Paris est une agence conseil en gestion de réputation, fondée en 2008 à l’initiative de François Ramaget, Ingénieur ECL, qui a dirigé précédemment les bureaux français de plusieurs réseaux internationaux.
L’Agence assure une mission de conseil en communication globale et met en place des programmes de relations publiques institutionnelles et commerciales, couvrant les relations avec les médias et les influenceurs, la présence en ligne et la gestion des situations de crise. Gootenberg intervient pour des acteurs des secteurs B to B et grand public qui partagent la vision d’une stratégie de communication basée sur le dialogue.
Plus d’information sur www.gootenberg.fr
Contact presse : Gootenberg
Etude complète disponible sur demande
Charlotte Rahault – 01 43 59 29 85 – charlotte.rahault@gootenberg.fr