LE SCANDALE DES INCENDIES D’ORIGINE ÉLECTRIQUE ET DE L’INNOVATION EN FRANCE
Depuis 2001, il aurait été possible d’éviter des milliers de morts et des dizaines de milliers de blessés.
Le matériel électrique vendu est-il perfectible ?
“The Electrical French Connection, or The Real Truth about AFCIs”, une énorme affaire à étouffer ?
Jean Louis Rosenberg: +33(0)6.82.83.35.78
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En Amérique du Nord, les organismes en charge de la sécurité publient chaque année des statistiques alarmantes concernant les incendies d’origine électrique domestiques. En France, il y a 240.000 incendies domestiques par an selon le Ministère de l’écologie et du Développement Durable du Logement et des Transports (avril 2012). Ces sinistres représentent la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans. Ils font chaque année 800 morts et 10.000 victimes. Un tiers de ces sinistres ont une origine électrique, soit un toutes les six minutes rien qu’en France.
En France et en Amérique du Nord, éliminer la quasi-totalité des incendies d’origine électrique est possible depuis 2001. Alors ?
Il apparaît improbable qu’un modeste professionnel puisse obtenir un solide brevet d’invention à propos d’une innovation ayant de telles répercussions et recherchée depuis des décennies par des ingénieurs en R&D dans le monde entier. Et encore moins imaginable que cela débouche sur la découverte de ce qui semble être de vastes ententes entre certains industriels ; sur le fait que la cause principale des incendies d’origine électrique reste non dite et non protégée malgré tous les discours sur la sécurité ; voire même que des produits de sécurité rendus obligatoires ne fonctionneraient pas comme l’on devrait s’y attendre. Certains pourront penser que cette histoire est insensée, des épisodes en sont souvent littéralement incroyables. D’autres se détourneront en disant qu’ils n’ont pas les compétences techniques pour juger. Le résultat sera le même : une suspension du jugement.
Comme dans le Discours de la méthode de Descartes, « le préjugé et la précipitation nous empêchent de bien juger ». La découverte doit être vue en arrière-plan même si elle a toujours été validée. Ici, il suffit de lister les faits qui sont vérifiables. C’est à travers eux que cette affaire d’abord extraordinaire, s’ancre dans la réalité et prend tout son relief. Un relief qui révèle les aspects inquiétants de la mondialisation, les pratiques peut-être inavouables de certaines multinationales disposant semble-t-il d’appuis aux plus hauts niveaux.
Une affaire de salubrité publique, sinon d’État, à ne pas dénoncer ?
Résumé mis à jour le 26 avril 2014
1990 :
Au début des années 90, Cyril Charles qui gère une société d’installations électriques et de détections électroniques d’incendies, veut résoudre le risque imprévisible d’incendie présent dans toutes les installations :les points chauds aux connexions ou les connexions rougeoyantes (« Glowing Connections »en Anglais). Il sait que c’est la cause d’environ 80% des incendies d’origine électrique (et non les court-circuits ou les arcs électriques), car c’est le seul risque qui reste sans protection. Il liste les recherches antérieures et il ne croit pas en une protection efficace depuis un tableau pour maîtriser ce risque. Aussi il oriente ses travaux dans une autre direction.
Il finit par découvrir une solution universelle capable de prévenir la quasi-totalité de ces feux et qui peut être généralisée pour un prix dérisoire. Elle est si simple et si efficace qu’il lui apparaît incompréhensible que personne ne l’ait découverte avant. Mais à l’époque il a à résoudre d’autres problèmes et en France en 1991 les dispositifs différentiels 30 mA qui viennent d’être rendus obligatoires se généralisent. Il était possible qu’indirectement ils puissent atténuer ce risque. Donc Cyril Charles attend… En 1999 les statistiques ne se sont pas améliorées. Après une visite à un juriste spécialisé à Paris, il dépose une demande de brevet à l’INPI le 28 décembre de cette année-là.
Lors d’une telle demande les services de la Défense Nationale sont informés pour éventuellement préempter ; un délai de 5 mois commence alors à courir. En parallèle, l’examen est instruit par L’INPI qui donne une réponse officielle dans l’année du dépôt de la demande. La demande et le brevet éventuel qui suit restent confidentiels durant 18 mois.
2000 :
Cyril est ami avec Michel Guignard, électricien Compagnon du Tour de France et les deux hommes veulent développer cette technologie.
Ils s’adressent à l’ANVAR Aquitaine, l’Agence Nationale de Valorisation de la Recherche, qui labellise les entreprises innovantes & innovations, ce qui a pour effet de faciliter considérablement l’accès aux financements. Curieusement son directeur refuse de recevoir ces professionnels, « l’ANVAR n’a pas à soutenir les inventeurs indépendants ». Les deux hommes n’ont pas de raison d’en douter. Mais cela était faux et aura de graves conséquences : sans ce soutien, incontournable en France, ils étaient quasiment privés de financement et obligés de rechercher un accord avec les industriels qui « tiennent » ce secteur.
Le 30 juin, ils adressent, entre autres, une présentation à deux industriels leaders français A et B, à une compagnie d’assurance E, à EDF et à plusieurs fonds d’investissement (constat d’huissier). Ils reçoivent une réponse de A aucune de B et des réponses négatives des autres réceptionnaires. L’industriel A envoi un ingénieur qui semble sidéré. Ils se retrouvent rapidement au siège social de cette compagnie mondialement connue. La technologie y a été complètement analysée. Le responsable R&D s’y montre hautain « on refait la norme NFC 15-100 » (!?) il veut mettre la main sur la demande de brevet avec un achat immédiat. Les deux hommes préfèrent une cession de licence + de faibles redevances pour être sûrs que la technologie soit commercialisée, mais rien ne se fera… Pourtant cette découverte ne supprime aucun autre produit et son exploitation apparaîtrait très rentable. Sans parler même des vies à sauver ?… Mystère n° 1
Les deux hommes s’adressent alors à C un industriel français lui aussi mondialement connu, peu présent en France dans le secteur des installations domestiques. Ils reçoivent immédiatement un fax de cette compagnie. Trois spécialistes de la DG veulent venir au plus tôt. Mais la veille et sans explication, cette société annule le voyage et demande à ne recevoir que le texte de la demande de brevet. C’est incompréhensible… Mystère n° 2
La compagnie B, après ces curieux événements, sort aussi curieusement de son silence et propose un rendez-vous, adressant même des billets d’avions. Après avoir confirmé que les connexions rougeoyantes étaient bien la cause de la quasi-totalité des incendies, que la découverte les neutralisaient d’une manière inédite ouvrant des marchés gigantesques d’autant que la demande de brevet était parfaite, l’ingénieur responsable R&D de cette grande société se laisser aller des confidences, en demandant à leurs hôtes de rester discrets…
« Vous avez un problème » leur dit-il. « Les français leaders ont tous misé sur une technologie américaine, les AFCIs (Arcing Fault Circuits Interruptors) lancés cette même année aux USA » ?
Ainsi, à l’inverse de ce qu’il vient de valider 10 minutes plus tôt, il prétend que les arcs seraient maintenant la cause majeure des incendies d’origine électrique ! Il explique le fonctionnement de ces AFCIs. Mais Cyril et Michel sont sidérés et ils ne croient pas à la fiabilité de cette détection d’arcs en série… Ils ne comprennent rien… Détecter des arcs, cela ne sert à priori à rien… Une fonction qui ne serait pas… fonctionnelle, mais aussi des ententes (est-ce légal ?). Et qu’ont à voir les USA par rapport à la France ? Et Quid de la concurrence ?
La concurrence fait rire cet ingénieur… Ce serait presque une vue de l’esprit, la concurrence…Les industriels feraient ce qu’ils voudraient et c‘est ainsi. Semblant vouloir les mettre en garde, ce responsable sort d’un placard un dispositif électrique et explique : son inventeur a payé les redevances de brevet durant 20 ans sans réussir à le commercialiser… Et le brevet est maintenant dans le domaine public : « On lance ce produit l’année prochaine, l’inventeur ne touchera pas un centime ».
À la fin de cette année 2000, l’INPI délivrera un solide brevet. Tandis que les industriels A, B et C signifient presque en même temps leur refus par écrit avec des objections techniques jamais entendues jusqu’ici et tellement fantaisistes qu’elles en sont risibles…
Le responsable Propriété Industrielles de la compagnie C est contacté pour des explications : sa compagnie s’oppose fermement « au principe de l’innovation ».
De quel droit et pour quelles raisons ? Mystère n° 3…
2001 : l’année où la technologie aurait dû être mise en œuvre et où tout a été fait pour l’enterrer :
En début d’année Cyril et Michel constatent sur Internet, le lancement aux USA des AFCIS par la compagnie US AH : ils n’en comprennent pas l’utilité et ils pensent que la détection d’arcs en série ne fonctionne pas. Le produit sortit du placard arrive bien au catalogue de la société B tandis deux sociétés A et C avec qui nos amis étaient en affaire fusionnent… Cyril et Michel ont effectivement du mal à croire en une quelconque concurrence et ils ont l’impression d’avoir été baladés…
Ayant compris que ces AFCIs ne détectaient pas les Connections rougeoyantes, ils conçoivent une gamme de produits articulés sur la technologie pour sécuriser les zones les plus dangereuses des habitations. Et ils contactent une cinquantaine d’industriels plus modestes. Tous sont interloqués, désignent des marchés immenses. Mais curieusement aucun ne donne jamais suite sans jamais donner non plus d’explication ? Un seul va vouloir se lancer dans le projet. Avec lui Cyril et Michel découvrent les bénéfices considérables que procurerait la commercialisation de ces produits même vendus à bas prix. Mais alors pour quelles raisons les industriels leaders se seraient-ils donc tous détournés de cette manne de centaines de millions d’euros ? Mystère n° 4….
Après un appel et un Fax à l’ANVAR Paris et un Fax à l’ANVAR Aquitaine, et après aussi un rendez-vous houleux à ce même ANVAR Aquitaine, les porteurs du projet sont obligés de chercher une validation malgré ou contre l’ANVAR (un comble) pour lever des fonds et développer en joint-venture avec cet industriel.
Ils s’adressent donc entre autres à l’UTE, l’Union Technique de l’Électricité, qui par délégation de l’AFNOR, l’Agence Française de Normalisation, élabore les normes comme la « NFC 15-100 », représente la France dans les différentes commissions internationale de normalisation et émet des avis techniques ; au LCIE, le laboratoire Central des Industries Électriques, et à NOVELEC Aquitaine, organisme orienté vers les innovations et qui est en lien avec EDF. Ils relancent aussi la compagnie d’assurances E, contactée le 30 juin 2000.
UTE, Chapitre I :
En février 2001, Cyril et Michel sont reçus à Fontenay aux Roses par le secrétaire général de l’UTE, M. T….Ingénieur spécialisé dans le domaine d’application de l’invention, celui-ci semble sidéré. C’est d’utilité publique selon lui. Il encourage les deux hommes à demander un avis technique, dont le montant du devis sera modeste. En marge il ne comprend pas non plus l’utilité de détecter des arcs pour prévenir les incendies.
NOVELEC Aquitaine :
L’ingénieur expert semble indigné : « …ce dossier aurait recevoir des soutiens (ANVAR ?) et le prix de l’innovation … il va s’en vendre des millions…» Il expédie le dossier à EDF (l’Accélérateur). Un contrat de secret unilatéral est signé et des documentations techniques y sont expédiées.
La compagnie d’assurances E, chapitre I :
Une des cadres supérieurs indique que sa compagnie travaille en toute confiance avec un ingénieur expert hors normes ; elle ne fera quelque chose que si ce dernier apporte sa caution professionnelle. C’est Jean Pierre Denonain. Il reçoit Cyril et Michel, valide et expédie son rapport.
LCIE :
Ce grand laboratoire spécialisé remet un devis pour une série d’essais sur la base des plans des dispositifs, et liste les normes s’y référant. Aucune opposition normative ou technique n’y est, bien sûr, relevée.
Cela signifie que les produits pouvaient entrer dans le processus d’homologation dès 2001 afin de pouvoir être mis sur le marché et sauver des vies.
UTE, Chapitre II :
Avec ces éléments, pour lever des fonds et lancer l’entreprise, il est demandé, pour boucler le dossier, le devis pour l’avis technique convenu. Mais T… indique alors par e-mails qu’il n’y aura pas d’avis technique Car« des experts dignes de foi » que l’on refuse de nommer, s’opposeraient au principe de l’innovation ?
Malgré plusieurs échanges de courrier électronique, rien n’y fait. Les raisons invoquées sont encore fantaisistes. Une LR-AR est alors expédiée et reste sans réponse. Plus aucun signe de vie de T. et de l’UTE. Mystère n° 5…
Curieusement aussi l’assureur E ne donne aucune nouvelle. Cyril rappelle Jean-Pierre Denonain. Celui-ci semble indigné. Cet ingénieur de très haut niveau qui vient de prendre sa retraite de postes prestigieux des APAVES fait alors une demande inespérée : celle de travailler avec Cyril et Michel. Sans honoraires, ni récompense. Il tient à apporter ses compétences à ce projet qu’il juge d’utilité publique et qui sauvera des vies. Pour commencer, il rédige un avis technique d’expert (que l’UTE refusait de faire), il y joint une partie de son CV. Cyril et Michel constatent que cet ingénieur a des compétences hors normes et qu’il est connu internationalement.
EDF :
Après la validation des pièces techniques, une réunion a lieu dans l’un des sièges à Clamart. Il s’y trouve entre autres le responsable normalisation Européenne, des ingénieurs R&D, une juriste de haut niveau. Un engagement de secret couvrant cette réunion, il ne peut être fait état de son contenu. Il est en revanche possible de signaler que quelques jours après, la juriste joindra Cyril pour lui dire qu’EDF voulait entrer en partenariat dans son brevet et quelle faisait préparer les contrats. Puis, plus de nouvelle et des complications incompréhensibles ?
UTE, Chapitre III :
C’est à ce moment-là que T… le secrétaire général de l’UTE téléphone… C’est incroyable, comme si de rien n’était, il propose un avis technique ! Cela même qu’il refusait de faire juste avant ! Mais la condition est d’aller vite, les porteurs du projet doivent venir rapidement et accompagnés que d’une ou deux personnes ? C’est accepté pour recueillir les noms des « experts dignes de foi ». Et lorsqu’ils reçoivent la convocation, les deux hommes n’y vont pas. Ils imaginent, que dans cette dynamique l’UTE risque d’émettre un avis négatif, compliquant encore plus la situation. Aussi ils interdisent à l’UTE de débattre de cette technologie pour laquelle l’UTE n’a aucun droit.
Et il n’y aura jamais de suite avec EDF, qui est aussi, par ailleurs, membre de…l’UTE.
Le brevet est étendu sur 11 pays Européens, aux USA, au Canada et en Chine.
2002-2003, rien à faire en France et en Europe. Mais ils ne doivent pas regarder vers l’Amérique du Nord ?
Cyril Charles, Michel Guignard, Jean Pierre Denonain visitent les organismes, associations et les cabinets ministériels pour tenter de débloquer cette situation. Sans succès. Ils entendront dire qu’ils dérangent (?) et entendrons parler de « forces obscures »…
Vers la fin de l’année 2002, Cyril prend la décision de partir hors de France et il s’envole vers le Québec avec un rapport comparant les installations électriques françaises et Nord-Américaines, rédigé avec Jean Pierre Denonain. Il s’agit de valider et d’affiner la technologie pour l’Amérique du Nord. Il est en relation, entre autres, avec un ingénieur expert Québécois. À son retour tous ont compris que les marchés pour la technologie sont mondiaux, mais les trois hommes viennent certainement, sans le savoir, de poser les pieds sur un terrain miné.
Début 2003, arrive l’avis technique de l’ingénieur expert Nord-Américain validant le tout.
Soudainement Jean Pierre Denonain, jeune retraité, reçoit une demande pour une mission d’expertise d’une grande compagnie française. À son retour il dira qu’il n’avait rien à y faire, s’étonnera d’avoir du dormir à l’hôtel une semaine loin de chez lui pour des c….
Au même moment une société du centre de la France M se dit soudainement très intéressée «Cela tombe bien nous avons une filiale en Amérique du Nord » ? Le DG abandonne son usine une journée pour se déplacer chez le conseil en propriété industrielle de Cyril, les contrats sont demandés, ça va se signer. Il y a un repas avec le président du Directoire, on présente le staff d’ingénieurs, cela va se signer. On demande des travaux à l’inventeur, et après on va signer. Puis on parle d’un montage de dossier de subventions, et après on va signer. Cyril met la pression alors on propose une série d’essais sauf que M refuse de les mener en présence de Cyril ou Michel ou Jean Pierre Denonain. Bien entendu ces essais ne seront jamais menés où menés à l’envers. Jean Pierre Denonain est révolté ; la société M demande alors, des mois de délais supplémentaires. Le conseil en Propriétés Industrielles de Cyril est sidéré… M a fait perdre 11 mois juste au moment où Cyril commençait à nouer des contacts sérieux en Amérique du Nord.
Cyril et Jean Pierre avaient aussi visité en 2003 une prestigieuse société allemande T à Paris. Le dossier validé a eu subitement du mal à remonter au siège en Allemagne. Finalement le siège écrit : tout était parfait mais la société T n’avait pas prévu de développement dans cette gamme de produits ? Incompréhensible….
Un autre industriel (français) : « votre projet est génial mais vous avez vu ce que j’emballe* ? Si je m’embarque avec vous, je n’ai plus une commande et je mets la clef sous la porte ». * Produits d’une filiale de la société C
À la fin 2003, les porteurs du projet apprendront par Internet que la société C fabrique des AFCIs en Amérique du nord. Mais aussi qu’un de ses directeurs diplômé en Amérique du Nord a été nommé en France à la tête de … l’UTE !
Les mystères successifs pourraient alors mieux s’expliquer… Tandis qu’à la fin 2003 en France, apparaît le GRESEL, Groupe de Réflexion sur la Sécurité Électrique : « Le GRESEL a été fondé le 16 octobre 2003 afin d’étudier les problèmes posés par la sécurité des installations électriques domestiques en France. Il regroupe des organisations représentatives de consommateurs, des organisations professionnelles de la filière électricité ainsi que des organismes agissant en faveur de la sécurité électrique. C’est un espace d’information, de concertation et de proposition. Les actions entreprises sont décidées entre les participants, sur une base consensuelle » (dixit le site officiel du GRESEL).
2004 : Un autre industriel français…
… qui semble en marge de « l’ordre établit » sera intéressé. Il se passe alors un épisode incroyable où à l’INPI (une main mystérieuse ?) va poser une inscription sur les brevets de Cyril, comme si il avait déjà vendue des licences, alors qu’il était en train de les négocier !
Après l’intervention de son conseil, et rectification des services de l’INPI, l’industriel sera rassuré. Il manque un peu de financement pour l’opération complète. Un rapport de valorisation du projet est demandé et l’expert l’estime à + de 500.000€.
Mais il note aussi d’ailleurs que ce dossier aurait mérité peut-être de sortir bien plus tôt, dès 2001. D’autres personnes viennent prêter main forte et des investisseurs sont trouvés. Après des mois d’efforts, un dernier rendez-vous eut lieu pour formaliser chez un grand cabinet d’avocats parisiens. Mais ce dernier qui avait tout encensé avant, va ce jour-là, méticuleusement tout torpiller auprès des investisseurs… qui vont quitter la réunion…Et disparaître…
Parallèlement une société espagnole de grande renommée avait été aussi contactée. Un rendez-vous a lieu au plus haut niveau, introduite par le vice-président. Cyril est accompagné de Jean Pierre Denonain entre autres. Les ingénieurs experts et marketing valident le tout « protection révolutionnaire, grande avancée dans la sécurité, etc… » Sauf que dans la conversation l’un des participants lance le nom de la société française C. Un ange passe. Un des conseils présent dira que la société C est très « présente » aussi en Espagne. Et en dépit de toutes les validations, rien ne se fera.
La compagnie d’assurances E, chapitre II :
En désespoir de cause Jean Pierre Denonain revient vers la compagnie d’assurances E. Une réunion a lieu avec des experts, tout le dossier est OK : « La technologie prévient des feux les plus destructeurs et les plus meurtriers ». Mais cet assureur E ne fera rien au motif qu’il n’a pas de … structure spécifique…
Ne suffisait-il pas d’en créer une, ou d’établir un mécénat ?
UTE Chapitre IV :
Pour finir cette année faste Cyril Charles et Jean Pierre Denonain font une découverte incroyable à l’Afnor: Un projet de norme (PR EN 60998-1) déposé par l’UTE vise le principe de l’innovation qui serait en discussion (et de quel droit ?) et dans l’attente, l’application de ce principe n’est pas souhaitable ! (et en vertu de quoi ?) Ce projet de norme ne semble plus accessible… ?. Il s’agit pourtant de l’UTE, et de la prévention des incendies d’origine électrique !
Jean Pierre Denonain fatigué depuis des mois finalement tombera subitement malade et décédera d’un cancer fulgurant.
2005 à 2009 : À la suite de cette découverte à l’Afnor, l’inventeur explore les méandres de la normalisation.
Pour la France malgré une présentation qui semble pluraliste et équilibrée, il est facile de constater qu’un grand nombre de syndicats ou d’organismes liés à l’électricité qui n’ont pas par définition les mêmes intérêts et dont beaucoup font partie de l’UTE sont en fait hébergés sous le même toit.
Pour l’international, on constate aussi qu’à travers ces très complexes organigrammes, syndicats, associations, partenariats et divers, les multinationales sont sans cesse en contact entre elles dans le monde entier, où ellesdisposent aussi de puissants relais…
Des problèmes informatiques dès que Cyril recherche à nouveau vers l’Amérique du Nord ?
Cyril oriente alors de nouveau ses recherches vers l’Amérique du Nord. Il trouve une publication technique en France de la société C qui explique l’utilité des dispositifs différentiels dans les installations du même type que celle des habitations Nord Américaines. Cette publication est intéressante compte tenu de ce qui se publie cette fois ci aux USA à propos des AFCIs. Cyril décide d’en adresser le lien à un ingénieur expert Nord Américain. Mais la publication disparaît instantanément. A partir de là Cyril comprend qu’il est surveillé. Il commence aussi à avoir d’incessants et de sérieux problèmes informatiques : virus, trogeans, rootkits, disque dur HS suite à une attaque ciblée et même sa ligne de téléphone fixe arrachée au poteau.
La compagnie d’assurances E, chapitre III :
Dans ce contexte, fin 2006, alors que Cyril est en train de nouer des contacts sérieux en Floride, la compagnie d’assurance E se dit soudainement intéressée. Elle se serait dotée d’une structure adaptée, et disposerait d’une filiale …en Californie.
Après de multiples rendez-vous, des e-mails et validations par les services techniques « après études, la direction générale a été très sensible au caractère innovant du procédé et surtout à sa capacité à supprimer la quasi-totalité des incendies d’origine électrique »…/…« il y a bien un détecteur d’arcs aux USA mais cela ne marche pas » … «si l’on veut supprimer les incendies d’origine électriques, il n’y a que cela » … et les validations au plus haut niveau (comité de direction du GIE XXX ) on repousse de mois en mois. Comme l’a déjà fait la société M du centre de la France, on fait perdre volontairement du temps aux porteurs du projet…Et rien ne se fera. Un épisode absolument incroyable pour cette compagnie d’assurance Française largement connue !
Les AFCIs aux USA :
L’adresse IP de Cyril est blacklistée sur in site U.S, alors que son adresse change régulièrement ? Sur le site où il est bloqué, Cyril réussira à entrer : Or il y est justement question de l’adoption des AFCIs dans un état américain ! Où il sera aussi découvert que la prestigieuse société allemande T, visitée en 2003 par Jean Pierre Denonain et Cyril, vend aussi, entre autres…des AFCIs aux USA. Tout est plus clair…
Des publications polémiques aux USA existent aussi à propos de ces AFCIs. D’abord des experts indiquent que les arcs ne sont pas une cause majeure d’incendies mais que ce sont les Glowing connections (connexions rougeoyantes) ; les AFCIs seraient aussi vendus 7 fois plus chers à leur lancement que des disjoncteurs ordinaires. Et bien que les schémas des installations d‘Amérique du Nord soient différents des françaises et que les électriciens US n’aient pas l’habitude des dispositifs différentiels – c’est un point important, car cela rend difficile l’identification des éléments qui concourent à un déclenchement des AFCIs en cas de défaut – certains se sont aperçus que seule la partie différentielle serait opérante. Et que la fonction de détection d’arcs en série, « tour de force technologique » ne fonctionnerait tout simplement pas :
RH Ingénieur expert IEEE et NEC (National Electrical Code) :
« La communauté et moi aussi avons été trompés. Ces produits ne font rien de plus que ce que font déjà les disjoncteurs différentiels ».
C’est énorme mais bien ce qu’avaient vu Cyril et Michel en 2000, et Jean Pierre Denonain en 2001, entre autres. Il n’existerait d’ailleurs de banc de test disponible au public pour tester la fonction de détection d’arcs en série. C’est incroyable, et des ingénieurs experts US demandent le retrait de l’obligation de ces AFCIs, imposés selon eux avant même qu’ils n’aient été développés ; Il s’en suit de multiples publications et vidéos des fabricants. Et ces produits continuent à être vendus et rendus obligatoires état par état aux USA comme si de rien n’était… Augmentant d’une manière inédite la dépense des tableaux électriques « normalisés » des maisons aux USA et au Canada.
Cette fois-ci, l’inventeur a noué de solides contacts aux USA. Un ingénieur expert estime que son innovation pourra prévenir la quasi-totalité des incendies d’origine électrique en Amérique du Nord. Plusieurs autres professionnels veulent aussi participer.
Fin 2009, un investisseur est enfin trouvé et malgré de nouvelles difficultés provoquées par des français, l’inventeur réussi à s’envoler pour les USA.
2010 La technologie est développée aux USA. Une société d’Etat française est impliquée dans les AFCIs :
Pour enfin développer la technologie, une société est créée à Las Vegas, la C-Joule-Effect Inc., l’inventeur en est le consultant. Pour cette activité il a créé une petite structure française. Des français créent encore des problèmes retardant de 6 mois l’amorçage. Puis une compagnie allemande qui collaborait pour une matière se met à faire des complications incompréhensibles. La matière est changée, les liens avec cette société sont rompus. Puis une entité aux US va faire aussi des complications bizarres, alors que tout était dans un premier temps validé, obligeant à revoir la stratégie concernant les essais, qui, par la force des choses, ne pourront être menés publiquement, comme cela été prévu initialement.
Une publication majeure est trouvée. Elle relate une réunion tenue au CPSC(Consumers Products Safety Commission) aux USA en 1998 au sujet de l’adoption des AFCIs. C’est la branche américaine d’une société d’Etat française, citée dans plusieurs affaires en France, qui a fourni les millions de puces électroniques des AFCIs. L’inventeur de la fonction de détection d’arcs en série étant issu lui-même du personnel de cette même compagnie (10 ans).
2011 Demande d’imposition de la technologie aux USA, intimidations et hospitalisation de l’inventeur :
Dès le début d’année les porteurs du projet y compris ceux aux USA ont des disfonctionnements informatiques. Le développement du prototype de validation est achevé. Des essais sont menés et validés. Un brevet d’amélioration et une marque US sont déposés.
Le 3 novembre une demande d’obligation de la technologie baptisée GCI TechnonolyTM (Glowing Connection Interruptor) pour équiper les habitations Américaines est déposée au NEC (National Electrical Code).
Le site de la société de consultant de l’inventeur est alors immédiatement piraté et il reçoit un premier e-mail intimidant. Cette fois ci une infraction au sens du droit français est avérée. Un premier gendarme ne voudra pas prendre la plainte de l’inventeur(!) malgré un dossier étayé (?). Celui-ci n’a pas le temps de la déposer lui-même, il est hospitalisé d’urgence, tombe dans le coma. Une bactérie résistante a été trouvée dans ses poumons et les médecins s’étonnent que sa famille n’en soit pas infectée.
L’inventeur qui a frôlé la mort sort de l’hôpital le 31 décembre, sous oxygène et handicapé ; alors qu’il devait se trouver avec l’officier de la C. Joule Effect Inc. en audience publique au NEC aux USA le 19 janvier pour y lancer le pavé dans la mare.
Cette audience était aussi le point de départ d’opérations médiatiques devant mettre en lumière ces blocages, et qui allaient fatalement révéler l’affaire de ces AFCIs. Affaire dont certains professionnels US en parlent sur des forums comme de la plus grande arnaque qui n’ait jamais eu dans le domaine du matériel électrique aux USA.
2012 Tirs de barrage et publication extraordinaire au NEC :
Un Ingénieur remplacera Cyril auprès de l’officier de la C.Joule Effect Inc. Une vidéo expliquant la GCI TechnologyTM est projetée lors de cette audition. Des participants sont impressionnés et intéressés. Aussitôt un « tir de barrage » est mené par deux filiales américaines de société françaises se trouvant au bureau des examinateurs : (?)
- la société A, qui voulait acheter en 2000 la demande de brevet de Cyril Charles pour un solde de tout compte et qui se montra la plus véhémente,
- la société C, qui a eu en main la demande de brevet, qui s’est déclarée opposée et qui fabrique des AFCIs aux USA. Et dont un de ses anciens directeurs a été nommé à l’UTE.
La proposition a bien entendu été refusée….
En suivant Cyril Charles reçoit un e-mail piraté évoquant sa maladie : « Toi seul l’a eu en toi, on ne pouvait pas mieux te le mettre » Le site de la société C. Joule Effect Inc. est aussi piraté, son officier dépose une plainte. L’investisseur principal de la C Joule Effect Inc. est mis en examen pour fraude fiscale (?). Une caution hors normes est demandée. Tous ses avoirs sont gelés. Cyril change ses disques durs. Malgré cela une nouvelle intrusion informatique a lieu, et il va recevoir des intimidations plus précises.
Une publication sort au NEC : « AFCIs WHAT THEY WILL AND WILL NOT DO». Elle émane du Dr JE, ancien responsable R&D de la société US qui a lancé en premier les AFCIs aux USA :
- Retiré de cette société il indique que les Glowing Connections sont une cause majeure des incendies. Il publie des photos de tests qu’il a réalisé avec des prises qui brûlent, etc… et il indique que les AFCIs ne détectent pas ces phénomènes.
- Il précise que l’imposition de ces AFCIs s’est faite avec des méthodes au minimum curieuses, qu’il a été inventé « la courbe du feu », etc…Et enfin, que la détection d’arcs en série, tour de force technologique selon les publicités, n’a en fait jamais fonctionné pour les habitations Américaines où elle a été rendu obligatoire.
2013 : L’investisseur ne donne pas suite. Cyril Charles ne peux plus travailler. La CPSC (Consumer products Safety Commission).
Il est alors suivit, épié, reçoit un e-mail intimidant dès qu’il téléphone ou adresse un courrier électronique pour le projet.
Finalement en partie rétablit, en juin il se rend à Washington DC au CPSC en compagnie de l’officier de la C. Joule Effect Inc. (Consumer products Safety Commission est une agence qui a comme but de protéger les personnes contre les « risques déraisonnables de blessures provenant de produits grand public ». Cette agence est non gouvernementale mais ses dirigeants sont nommés par le gouvernement Américain). Ce qui va s’y dire mérite l’attention.
Un des ingénieurs représentant de cet organisme qui était présent lors du visionnage de la vidéo au NEC et qui semblait très intéressé se trouve là. Mais c’était avant. Il y a aussi un autre ingénieur et une représentante du NEMA, (une association de fabricants de matériel électrique aux USA).
Cyril explique sa technologie et comment elle est capable de prévenir les incendies. Pour commencer un projet de norme UL (comme celui de l’UTE découvert en 2004 ?) semblerait interdire l’innovation de Cyril ! Mais ce projet de norme ne rime à rien et Cyril le contourne. Alors en suivant, de multiples objections infondées sont faites, que Cyril démonte encore les unes après les autres et finalement aucune opposition ne pourra tenir ; ces intervenants vont alors finir par dire, comme en désespoir de cause, qu’il y avait des oppositions « philosophiques» ?
De retour en France l’inventeur subit de plus en plus d’intimidations. Il se rend dans des services spécialisés et dépose plainte, et cette fois une enquête préliminaire est ouverte. La suite logique est l’ouverture d’une instruction. Mais un nouveau procureur arrive et classe la plainte dans la rubrique « intrusion dans la vie privée » (c’est une société qui a vu son site piraté) et sans suite au motif que les auteurs ne sont pas identifiés. Or c’est faux et les conséquences de ce classement sans suite sont aussi graves.
Dans la nuit de la date où cette décision est rendue, des coups de feu sont tirés devant le domicile de l’inventeur. Il fera venir les gendarmes, tandis que durant ces mêmes heures, le site de la société C. Joule Effect Inc. sera piraté aux USA pour la seconde fois.¨
AAIM.TV met en ligne le video-reportage « The Electrical French Connection or The Real Truth about AFCIs ? ».
La société Française C, indique sur son site internet français qu’elle va lancer des produits similaires adaptés à la France le 3ieme trimestre 2013 : Il y a une rapide présentation pas de réelles explications disponibles = erreur 404. Les grossistes interrogés n’ont entendu parler de rien, ces produits n’arriveront pas.
Et on apprend par ailleurs que « …il y a enfin une vague d’intérêt pour les détecteurs de défaut d’arc, suscitée par l’exemple des Etats-Unis » (!) « Que de nombreux pays ont appelé à une norme définissant une protection contre les arcs dangereux maintenant identifiés comme une cause majeure des incendies d’origine électrique »…
Mais cela ne va-t-il pas à l’encontre des avis d’experts et même de la publication de 2012 du Dr J ancien responsable R&D de la compagnie qui a développé et lancé ces AFCIs aux USA, et de ses essais de prises qui brûlent à cause des Glowing connections – cause majeure des incendies d’origine – non détectées selon lui aussi, par ces AFCIs, dont il avoue aussi – que la détection d’arcs en série n’a jamais été opérationelle dans les maisons où elle a été rendue obligatoire ?
On apprend aussi que la CEI, (un des organismes mondial de normalisation qui œuvre à cette nouvelle norme) a commencé à la fin 2008, ses travaux en sous-comité technique. (CEI :Commission électrotechnique internationale). L’objectif étant d’arriver à une norme internationale (Europe) pour un dispositif de détection de défaut d’arc …/… La CEI a pu s’appuyer sur la norme UL des AFCIs »
- Comme semblant donner une réponse à « les français ont tous misés sur une technologie américaine les AFCIs» du reportage d’AAIM.TV une publication sur le site de la société C indiquera que pour ces produits, les sociétés se sont regroupée en collèges d’experts.
- L’ordinateur du journaliste d’AAIM.TV est hacké, le site AAIM.TV est piraté.
- AAIM.TV dépose plainte.
- Malgré les révélations du reportage « The Electrical French Connection or The Real Truth about AFCIs » comme depuis le début une chape de plomb semble devoir recouvrir cette affaire.
- Cyril Charles a mandaté un avocat pour qu’il dépose une nouvelle plainte avec demande constitution de partie civile fin 2013.
Début 2014 :
L’avocat ne répond plus aux e-mails, téléphone et même à une lettre recommandée. Cyril a été obligé de saisir le Bâtonnier dont il n’a reçu au bout de 2 mois aucune réponse autre que celle indiquant que son dossier avait été pris en compte.
Les points chauds aux connexions ou connexions rougeoyantes ne sont toujours pas protégés en France, alors qu’il était facile de le faire et malgré tous les discours sur la sécurité. Les incendies d’origine électrique continuent de tuer et de blesser, à raison de plus de 80.000 feux par an.
+ de 1.060.000 : C’est environ le nombre d’incendies d’origine électrique simplement en France entre 2001 et la date de cette mise à jour.
Probablement deux à trois fois plus en Amérique du Nord.